Bonsoir,
Je partage tout à fait l'avis de shl.
Comme tout qui réussit trop bien en s'écartant de la norme, André Rieu est l'objet de critiques des bien-pensants.
Succès et critique
9e plus grosse tournée en 2011 avec plus de 67 millions $ engendrés, le classement a été établi en prenant en compte seulement les dates nord-américaines et en se basant sur le nombre de tickets vendus, le nombre de concerts et le nombre de concerts complets.
Cependant, André Rieu est très critiqué dans le domaine musical, celui-ci étant aussi bien businessman que musicien. Il n'hésite pas à mettre la musique classique au même niveau que la variété afin de la "populariser". Le 5 mars 2009, Rieu est nommé chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.
André RieuPour moi, André Rieu est un grand violoniste, un chef d'orchestre populaire mais surtout un showman qui rend la musique classique accessible à tous, pas seulement à une élite de snobs nantis.
Je n'ai jamais entendu dire que Karajan ou aucun des chefs d'orchestre cité par Pierre ait rempli un stade avec plusieurs milliers de personne et ait suscité un tel enthousiasme de la part des spectateurs.
Un orchestre dirigé par un tout grand chef on l'écoute religieusement dans une salle et parfois on s'y ennuie ferme mais on reste pour ne pas se faire remarquer.
L'orchestre de Rieu on le regarde et on s'amuse autant que l'orchestre parce que l'on participe à une fête musicale.
Pour moi, la soupe, c'est la musique que l'on nous sert actuellement à la radio sur la majorité des chaînes, souvent tout juste bonne à couvrir les bruits venant des toilettes.
Chacun ses goûts. Je respecte toujours les personnes, pas nécessairement leurs idées ou opinions.
J'aime aussi écouter du Jean-Sébastien Bach pendant des heures, peu m'importe qui exécute l’œuvre et le nom du chef d'orchestre éventuel. Ce qui compte finalement c'est la musique que j'entends, qui m'emballe ou me barbe, pas le bonhomme qui gesticule devant un groupe de musiciens, dont je ne retiendrai de toutes façons pas les noms.
Au milieu des années soixante, alors que j'étais à l'Unif, j'ai appris qu'il y avait un concert de musique de J.S. Bach donné dans l'église Saint-Nicolas à Liège, église possédant de très belles orgues. C'était gratuit et je m'y suis donc rendu. J'avoue que la musique était très belle, bien interprétée mais je me suis quand même dit qu'on ne m'y reprendrait plus. Rester trois heures assis sur un banc d'église inconfortable à écouter la musique, cela ne m'intéresse plus. Je préfère de loin écouter de la musique chez moi, installé confortablement en sirotant un verre de vin ou un alcool, si j'en ai envie.
J'ai dès douze ans étudié le solfège puis appris à jouer du piano. J'ai dû arrêter quand j'étais à l'Unif parce que je n'avais plus le temps de m'exercer le soir et je le regrette toujours maintenant.
Avant mes dix-huit ans, j'ai aussi fait partie de la chorale paroissiale. J'adorais le chant grégorien et je préférais chanter dans la chorale plutôt que m'ennuyer sur une chaise dans l'assistance en attendant la fin de l'office. Je ne croyais déjà plus à toutes les bondieuseries mais dans mon village avec des parents catholiques pratiquants, il n'était pas question de brosser la messe du dimanche. Jusqu'au jour où j'ai mis les pieds dans le plat...
Cordialement,
Jean-Claude