Inondé de dénonciations contre la vaccination anti-covid19
Les phases de développement d'un vaccin sont d'au moins 15 ans après tous les travaux cliniques de recherche de candidats vaccins. Même si certains disent que 15 ans c'est trop prudent, il faut au moins 10 ans.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, quelque 37 millions de personnes vivent aujourd'hui dans le monde avec le VIH (Sida) qui est apparu publiquement il y à 40 ans (en 1981). Pas moins de 1,8 million de nouveaux cas sont déclarés chaque année. Depuis le début des années 1980, la maladie aurait tué pas loin de 35 millions d'individus. Et malgré l'efficacité croissante des traitements, il n'existe toujours pas de vaccin contre ce fléau après au moins 35 ans de recherches.
L’Etat peut-il rendre obligatoire la vaccination (d'une manière générale) ?
En France, la notion d’obligation vaccinale est inscrite dans le code de Santé publique depuis 1938. Au fil du temps, le nombre et la nature des vaccins soumis à cette obligation ont évolué. La dernière modification de la législation est récente : le 1er janvier 2018, le nombre de vaccins obligatoires chez le nourrisson est passé de 3 à 11.
Désormais, tous les bébés français doivent donc être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos la poliomyélite, la coqueluche, l’haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole, sous peine de se voir refuser l’entrée en crèche, à l’école ou en centre de loisirs. Ces établissements d’accueil sont également tenus de vérifier chaque année si les vaccinations des enfants sont à jour.
Mais que risquent les contrevenants ? Jusqu’en 2017, la loi sanctionnait les parents refusant de faire vacciner leur enfant de peines pouvant atteindre jusqu’à six mois de prison et 3.750 euros d’amende. Aujourd’hui, cette mesure a été abolie. Par ailleurs, aucune loi n’oblige un adulte à se faire vacciner s’il ne l’est pas déjà, et aucune sanction n’est prévue en cas de non-vaccination avérée.
Dans l’état actuel des choses, il semble donc difficile d’inscrire rapidement dans la loi une obligation vaccinale contre la Covid-19 pour toute la population.
La vaccination est une très bonne chose qui sauve nos enfants et fait disparaître certaines maladies, mais attention : avec des vaccins évalués de manière approfondie et confirmés, pas avec des bricolages faits la nuit dernière.
Personne (aucun gouvernement) ne rendra obligatoire une vaccination anti-covid19 alors que l'on ne sait même pas si l'un des candidats vaccins protège réellement et, en plus, on annonce qu'il aurait une efficacité ridicule de 18 mois alors qu'ils sont en tests depuis à peine quelque jours ! D'où sortent ces news qui relèvent des fake news et des théories du complot ?
Il faut arrêter de rechercher systématiquement tout et tous ceux qui sont contre tout et n'importe quoi.
Tous nos enfants sont vivants, aujourd'hui, grâce aux vaccins. S'ils étaient nés il y a 100 ans, où vers 1950, combien seraient morts de maladies aujourd'hui quasi éradiquées. Il suffit d'aller se promener dans les cimetières et regarder le nombre de tombes d'enfants morts en très bas âge il y a une centaine d'années et le nombre d'enfants morts en très bas âge actuellement.
Le vaccin, OUI ! Mais le vaccin contre la Covid-19 dans les 5 ou 10 années à venir, non ! Et aucun gouvernement ne rendra obligatoire un truc testé quelques jours au lieu de 15 ans, sur une covid-19 qui, en plus, mute en covid-20.
Il ne peut pas y avoir de projet de vaccination anti-covid obligatoire, et encore moins maintenant !
Immunologie de la vaccinationDe la conception des vaccins à leur commercialisationPlusieurs années, souvent des dizaines d’années, sont nécessaires pour réussir à fabriquer un vaccin et le commercialiser.
Étapes pour la mise en marché d’un vaccin
Étapes | Détails |
Compréhension de la maladie | Savoir reconnaître la maladie
Établir des méthodes diagnostiques valides et fiables
Identifier l’agent responsable et localiser sa présence dans la nature
Connaître la physiopathologie et les mécanismes de défense immunitaire du corps humain |
Compréhension de l’agent infectieux | Comprendre ses propriétés biochimiques et bien le caractériser
Connaître sa capacité de se reproduire en culture cellulaire
Analyser ses propriétés génétiques et ses antigènes
Établir un modèle animal qui saura reproduire l’infection chez l’humain |
Fabrication de différents candidats de vaccins (études précliniques) | Analyser les capacités d’inactivation ou d’atténuation de l’agent infectieux
Sélectionner et purifier l’antigène approprié susceptible de stimuler la réponse immunitaire
Si nécessaire, sélectionner l’adjuvant approprié
Sélectionner le dosage et la séquence appropriés
Démontrer la stabilité, l’innocuité et l’immunogénicité du vaccin chez les modèles animaux
Produire des lots pilotes |
Études cliniques chez les humains | Réaliser des études de phase I, pour déterminer l’immunogénicité et l’innocuité de différentes doses chez un nombre restreint de volontaires sains (habituellement entre 10 et 100)
Réaliser des études de phase II, pour confirmer l’immunogénicité et l’innocuité du vaccin ainsi que déterminer le calendrier et les doses optimales chez un nombre plus important de volontaires sains (habituellement entre 50 et 500)
Réaliser des études de phase III, pour déterminer l’immunogénicité, l’innocuité et l’efficacité du vaccin à prévenir la maladie chez un nombre important d’individus (plusieurs milliers) faisant partie de la population ciblée |
Homologation par un organisme régulateur | Au Canada : Santé Canada
Aux États-Unis : Food and Drug Administration
En Europe : European Medicines Agency |
Production du vaccin à des fins commerciales | Produire à large échelle des lots de vaccins |
Études postcommercialisation | Études menées dans d’autres populations
Études des interactions avec d’autres vaccins
Études après l’implantation de programmes
Études pour observer l’innocuité et l’efficacité sur le terrain du vaccin (parfois aussi appelées études de phase IV). |
Étapes de fabrication d'un vaccin 
Source : Rino RAPPUOLI et Alan ADEREM, « A 2020 vision for vaccines against HIV, tuberculosis and malaria »,
Nature, p. 467.
Source :
https://msss.gouv.qc.ca/professionnels/ ... alisation/