Le spam vous connaissez.
Un internaute, comme des milliers d'autres en a été victime et le relate preuves à l'appui sur son blog.
Qq temps plus tard il reçoit un courrier de l'avocat du spammeur
La différence entre le spam et la pourriture, c'est que celle-ci parfois être noble et nous donner de divins nectars.
La suite
J’ai relaté en novembre 2004 une annecdote qui m’est arrivée, et qui est sans doute arrivée à pas mal d’autres : j’ai reçu un spam me faisant la promotion de l’abonnement à un magazine anglo-saxon (lequel magazine par ailleurs n’est pour rien dans cette histoire, c’est à priori un de ses diffuseurs hexagonaux qui a mis en place ce qui suit, je doute fort que les services commerciaux du magazine en question en aient été informés).
Le courrier électronique en question prétendant être envoyé par le magazine utilisait la technique de spam aujourd’hui bien connue du trucage des adresses, en affichant un lien censé envoyer sur le site du magazine, alors qu’en fait l’adresse de destination est toute autre et renvoie par un jeu pour le moins surprenant de petits sauts successifs vers le site d’un distributeur, en passant par une boite de marketing direct (version courte, je vous engage à aller lire les détails ici ça vaut son pesant de noisettes) .
En poursuivant l’investigation un peu plus loin j’ai découvert que ce spam envoyé par un faux expéditeur me proposait en fait un abonnement à un tarif plus élevé que celui que propose le site web d’un des distributeurs hexagonaux dudit magazine.
Ma note présente le double avantage de mettre en lumière ce que dans l’option la plus favorable on peut considérer comme une approche commerciale étrange, et d’avoir un intérêt pédagogique en expliquant comment remonter à la source d’un spam lorsque cela est possible, ce qui était le cas.
Bref, la routine..
La routine sauf que je viens de recevoir une lettre recommandée envoyée par Maître [ censure ] une avocate diligentée par la société [ censure ] un des multiples intervenants dans la chaîne masquée qui m’a conduit à recevoir ce spam, lettre m’intimant l’ordre de « supprimer dans les 48 heures toutes les allégations relatives à la société [ censure ] ainsi qu’à ses dirigeants » faute de quoi « je » (l’avocate en question) « donnerais toutes les suites judiciaires que cette affaire mérite ».
Cette note décrivant, preuve à l’appui des faits démontrés, je me l’ai pas supprimée, en revanche, n’ayant pas les moyens de faire face à une agression juridique (j’aime beaucoup le « que cette affaire mérite », je crois que je vais me faire encadrer cette lettre histoire de me payer une petite crise de fou rire les dimanches pluvieux lorsque je n’ai rien d’autre de prévu) , je me plie devant la loi du pognon et la note en question (elle est ici ) ne porte désormais plus les noms des différents protagonistes, lesquels ont été remplacés par la mention [ censure ].
Sur la photo ci-contre les noms des protagonistes (le mien mis à part, je n’ai rien à cacher) ont également été masqués et remplacés par le terme [ censure ]. Pour lire le courrier dans son intégralité (mais toujours avec ces marques infâmantes) cliquez sur la photo pour en afficher une version plus grande.
Cette méthode présente le double avantage de me conformer à une menace juridico-financière face à laquelle je n’ai pas les moyens de me défendre, et de conserver un de ses intérêts majeurs, à savoir comment vérifier qu’une proposition commerciale émane bien de celui dont elle prétend émaner.
http://blog.saint-elie.com/archives/200 ... orte-quoi/
Note : S’il y a un ou des avocats parmi vous (lecteurs) et que vous avez du temps libre, n’hésitez pas à me contacter, surtout si vous êtes spéblurpte en droit de la consommation et/ou dans tout ce qui concerne la Loi Informatique et Libertés.
Je souhaiterais notamment :
* Avoir la définition juridique exacte des termes :
o injurieux
o diffamatoire et diffamant
o mensongères
* Savoir
o si cet ensemble de qualificatifs, envoyés par écrit et par lettre recommandé peut à son tour se voir appliquer les mêmes qualificatifs (et donc être l’objet de la même action en justice) si je peux prouver l’ensemble des éléments auxquels ces qualificatifs ont été appliqués
o Si l’ensemble d’éléments que j’ai détaillé dans la note qui se trouve ici , constitue une preuve suffisante de la véracité de ce que j’ai écrit
o Si j’ai le droit de donner le nom de l’avocat qui m’a envoyé la lettre en question
o Si dans cette lettre le terme mensongère peut à son tour (toujours sur un plan strictement juridique) être qualifié de diffamation (on peut m’affubler de pas mal de petits noms d’oiseau, sans forcément avoir tort, mais “menteur” ça c’est faux et ça m’énerve)
http://blog.saint-elie.com/archives/200 ... on-avocat/
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