Bien joué NickW
Ma liste ne se voulait pas exhaustive et je me suis delecté de tes traductions.
Revan,
Je ne suis pas d'accord avec ta position.
Je le dis d'autant plus volontiers que je suis d'origine irlandaise et que ma femme est américaine.
Je trouve toujours choquant l'emploi du franglais ou du franricain et parfois en parcourant des forums j'ai l'impression de lire une revue de colonisation.
Les équivalents français existent et si on ne les utilise pas, c'est parce que qu'on ne les POPULARISE PAS.
Il n'y pas à chercher plus loin.
L'emploi du franglais est souvent plus utilisé pour frimer ou par paresse, ce n'est pas une convention légitime.
Mais ça peut s'inverser, c'est une question de volonté et de responsabilité de chacun.
Quant à l'origine, cela ne me semble pas une excuse.
Par exemple, le cinema est d'origine française mais ce n'est pas une raison pour "obliger" le milieu cinématographique à parler la langue de Molière.
Il n'est pas cohérent de vouloir supprimer le mode d'écriture "texto" et de laisser le franglais.
Les deux sont les marques graves d'un appauvrissement (lexical, grammatical et syntaxique).
D'un point de vue linguistique, le franglais ou les anglicismes, c'est même pire.
Par exemple, syntaxiquement en français, on ne doit pas dire "naviguer sur internet" mais "naviguer dans l'Internet" ou être dans l'Internet".
A ce rythme là, on entendra bientôt des gens dire "la clé est dans la porte" (forme anglaise) au lieu de "est sur la porte" (forme fraçaise).
Ca laisse pantois...
Le premier instrument d'uniformisation (ou pire de domination) d'un pays sur un autre, c'est la langue (voir l'histoire de la colonisation de l'Afrique à l'Inde...)
Qu'il y ait échange, oui mais qu'il soit égal alors.
Or, il y a plus de 80 000 anglicismes utilisés couramment en français.
C'est plus un découvert, c'est du surendettement puissance 10 alors que les équivalents français existent.
Et puis, il faut le dire, l'immense majorité ne savent pas parler l'anglais ou le parle très mal.
J'ai une anecdote croustillante qui me semble assez révélatrice : pour mon travail, je devais rencontrer une personne travaillant dans un grand cabinet de conseil, et là ça été le grand jeu ( "focuser sur le target", "c'est mainstream", "ça va sinké les ventes" etc.... (j'avais jamis entendu celui-là) etc.............)
Bon eh bien, je me suis dit, on va être sur la même longueur d'onde, on va parler anglais et on va même le parler très vite.
Inutile de dire le résultat.
J'ai terminé par une expression familière de mon cher pays d'origine l'Irlande "guy, c'mon a fuck" (expression pas du tout grossière mais qui veut familièrement et amicalement dire en Irlande "allez on se bouge, on y va")
Fallait voir la tête du type....
Mais bon après, je lui ai expliqué le sens...
