Bonsoir,
Là, je ne suis pas d'accord du tout !
Si je reconnais à Johnny un très grand professionnalisme scénique, son répertoire ne concerne que des reprises d'originaux que j'ai toujours préférés à ce qu'il en a fait.
Il n'y a rien, chez Johnny, qui trouve grâce à mes oreilles.
Quant à la nostalgie véhiculée par des textes ou des mélodies, je me demande encore comment, à 20 ans, Anne Vanderlove pouvait écrire et composer des textes et mélodies si pleines des nostalgies de choses qu'elle n'a pas pu connaître (ou Brel (Les vieux), ou Barbara (Petite cantate), etc.). Et les cris et pleurs anciens des peuples opprimés chantés par bien des interprètes (dont les Guaranis qui, une fois installés à Paris, m'avait pris en amitié), Atahualpa Yupanqui (par exemple l'album "Camino del indio" -
https://www.youtube.com/watch?v=Btn8D53D764), Pete Seeger (par exemple "We Shall Overcome"), Leonard Cohen, Simon et Garfunkel (Sound of Silence), Buffy Sainte-Marie, cette Indienne qui crie le massacre des Indiens (Bury my heart at Wounded Knee), Joan Baez (With God on Our Side), le blues et les chants des esclaves, les chants de liberté..., Nabucco de Verdi (Choeur des Esclaves), etc.
Que l'on oublie et nous passe sous silence ce bruit de et autour de Johnny.
Cordialement,
Pierre