Merci Tourix,
J'ai justement entamé la réécriture de la fiche PSI il y a 1 ou 2 heures, mais comme je viens de passer de 1 million de trucs à faire simultanément à 2 millions, je vais être légèrement surbooké.
Quand je pense qu'en Allemagne, le syndicat IG Metall appelle aujourd'hui à la grève pour les 28 heures de travail ! Mais il y a des années, probablement 50 ans, que je fais mes 28 heures par semaine, moi... de sommeil ! Et encore, je gratte un peu, parfois, pour passer à 21 h.
Lorsque j'ai commencé à travailler, nous faisions 48 heures par semaine et je trouvais que ce n'était pas assez, alors j'allais en cours du soir au CNAM. Rien ne m'empêchait d'avoir une vie extrêmement remplie et de m'amuser à chanter et jouer de la guitare la nuit dans les restaurants de mon quartier et crouler sous les copains et copines, les bières, et de fréquenter les musées et les opéras, de vivre quoi !
Quelle vie misérable d'oisiveté on nous prépare, avec nivellement par le bas et primauté à la façade et aux apparences. Tout d'un coup, je pense à La Société du spectacle de Guy Debord et aux réflexions de l'Internationale situationniste.
Le jour où j'arrêterais ce travailler, d'écrire, de produire, c'est que je serais mort.
Il n'y a de joie, de grandeur, que dans l'accomplissement de quelque chose (dont soi).
@+