Il s'agit de mieux rémunérer les créateurs.
Dans un communiqué, Françoise Nyssen, ministre de la Culture, déclare :
"Protéger les créateurs à l'heure du numérique, c'est garantir aux utilisateurs d'Internet toujours plus de diversité et de richesse dans les contenus culturels. À l'heure où l'extrême droite prône le repli identitaire et le retour aux frontières nationales, l'Europe politique a apporté la plus belle des preuves de sa capacité à protéger notre modèle culturel".
Je suis absolument pour la rémunération de la création (toute peine mérite salaire), toutefois, j'ai un doute en ce qui concerne le déploiement de la culture française et européenne :
En 2015, Google a récolté 67% des 2,6 millions de recettes publicitaires générées en France, Facebook, 12%, et la presse d'information, 5,8%. En 2010, c'était déjà 43% pour Google.
Si les GAFAM sont taxées sur l'utilisation de la culture européenne, le référencement de cette culture va être absorbé au début puis quasiment déréférencé, promouvant, en conséquence, une culture américaine.
C'est de notre faute. Il ne fallait pas laisser tout le contrôle de l'Internet et du Web et toutes les technologies foutre le camp et leurs opérateurs numériques devenir des mastodontes écrasant tout sur leur passage.
Cordialement,